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Le patrimoine de la commune de Vix (85) Vendée

Le Patrimoine

Ancienne île du golfe des Pictons, entre marais desséchés et marais mouillés, la commune de Vix présente un patrimoine lié à chacune de ces entités géographiques et paysagères : une abside romane du 11e siècle, vestige de l’ancienne église, jouxtant l’église de 1974 ; des canaux et des digues construits lors du dessèchement des marais au milieu du 17e siècle ; d’autres canaux liés à l’aménagement des marais mouillés, autour de la Sèvre Niortaise, au 19e siècle ; une foule d’anciennes fermes, de ponts, de passerelles, de puits…


Le patrimoine de la commune a fait l’objet d’un inventaire réalisé en 2019-2020 par le Département de la Vendée, avec le soutien de la Région Pays-de-la-Loire. 550 éléments du patrimoine ont été répertoriés. Ces données, illustrées par 2000 images, sont disponibles à la bibliothèque municipale et en ligne, sur les sites internet du patrimoine de la Région (patrimoine.paysdelaloire.fr) et des Archives départementales de la Vendée (archives.vendee.fr).


Pour consulter cet inventaire, cliquez ici :
https://gertrude.paysdelaloire.fr/dossier/IA85002141

Les débuts de l’administration municipale à Vix restent flous. On sait qu’il y eut un syndic entre 1789 et 1793, Joseph Simonneau, puis un officier public, le curé constitutionnel Henry Létard.

Une assemblée « des habitants ayant droit de voter » (car les plus aisés) élisait le bureau et les agents municipaux. Pendant la Terreur, en 1793-1794, un comité local de surveillance faisait régner l’ordre révolutionnaire.

Nommés sous Napoléon, puis élus au scrutin censitaire, c’est-à-dire par les plus aisés, les conseillers municipaux ne sont véritablement élus au suffrage universel qu’à partir de 1882.

Liste des maires
depuis la Révolution

Joseph Simonneau, syndic, 1789-1793
Henry Létard, curé et officier public, 1793-1794
Antoine Blanchard, 1794-1801
Pierre Guérin, 1801-1802
André Piet-Roquépine, 1802-1808
André Chatelain, 1808-1811
Jean Simonnet, 1811-1815 et 1816-1818
Pierre Fleury, 1815-1816
Jean Brouard, 1818-1826
André Prouzeau, 1826-1847
André Carré, 1847-1848
Théodore Guérin, 1848, 1852-1870 et 1872-1877
Marc Duverdier, 1848-1852
Henri Bontemps, 1870-1872 et 1877-1884
Jean Lièvre, 1884-1917
Jean Simonneau, 1917-1919
André Puiroux, 1919-1930
Pierre Sacré, 1930-1935
Narcisse Légeron, 1935-1945
Auguste Moinard, 1945-1946
Louis Renoux, 1946-1947
Rémi Boutinard, 1947-1965
Roger Martineau, 1965-1976
Daniel Simonneau, 1976-1983
Charles Marsy, 1983-1995
Bertrand Riot, 1995-2014
Michèle Jourdain, 2014-2020
Jean-Claude Chevallier, 2020-

Il est difficile de savoir où siégeait le conseil municipal à ses débuts. L’assemblée révolutionnaire se réunissait dans l’église, fermée au culte de 1794 à 1801. En 1822, parmi les dépenses, figure un loyer à payer pour « la maison commune ». Celle-ci est située précisément par le cadastre de 1837 : elle se trouve alors dans une bâtisse aujourd’hui démolie mais dont on devine encore l’emplacement, au 9 rue Georges-Clemenceau. Petite, humide, d’un loyer élevé, cette maison ne donne pas entière satisfaction. En 1849, le conseil décide d’en acheter une autre située sur la place de l’église. Cette maison aussi a aujourd’hui disparu : elle se trouvait à l’emplacement actuel de l’arrêt de bus.
 
Mais très vite, querelles et exiguïté des lieux poussent la mairie à déménager. En 1858, elle rejoint, avec la classe de garçons, une autre maison qui se trouvait cette fois entre l’église et le marché couvert. Vers 1878 pourtant, elle revient au précédent local (actuel arrêt de bus). Agrandissement, réaménagements intérieurs : le bâtiment devient enfin une mairie digne de ce nom.
Pourtant, à peine quinze ans plus tard, Armand Prouzeau, notable de Vix, lègue par testament à la commune sa maison pour en faire la mairie, l’actuelle mairie. Le legs est accepté par la municipalité car il donne l’occasion de se doter d’une mairie plus grande, de détruire l’ancienne et de dégager ainsi l’entrée de la place de l’église où se déroule le marché. La maison d’Armand Prouzeau a été construite entre 1820 et 1828 par Nicolas-Auguste Prouzeau, le père du donateur. Ce cabanier avait réussi à s’enrichir et à se construire cette demeure dans le bourg.
 
Armand Prouzeau meurt le 9 mai 1893. Conformément à son testament, la municipalité entre en possession de la nouvelle mairie un an plus tard, le 10 mai 1894, comme le rappelle encore une plaque au-dessus de la porte. Les locaux sont aussitôt aménagés pour recevoir l’administration municipale. Dans l’une des deux anciennes ailes de communs, qui encadrent la cour, on peut encore voir un ancien potager en pierre, témoin de l’époque Prouzeau. 

Dans l’une des deux anciennes ailes de communs, qui encadrent la cour (actuelle bibliothèque municipale), on peut encore voir un ancien potager en pierre, témoin de l’époque Prouzeau. De l’ancienne mairie qui était située sur la place de l’église, on a conservé le fronton avec l’inscription « Mairie », au sommet de la façade, ainsi que la grille en ferronnerie qui ferme le jardin. A noter enfin, dans le jardin, la balance en fonte de l’ancienne bascule publique qui servait à mesurer et vérifier le poids des marchandises.

Créée dès 1874 sur le côté est de la place de l’église (actuel parking), cette bascule a été renouvelée en 1920, puis supprimée en 1990. L'appareil de mesure, celui que l’on peut voir aujourd’hui dans le jardin de la mairie, a été fourni par la Société française de construction de poids et bascules de Voiron (Isère).

© Myriam Simonneau
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© Myriam Simonneau
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@Myriam Simonneau
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